Les artistes

Arpad SZENES

Qui était Arpad SZENES ?

Né le 6 mai 1897 à Budapest, mort le 16 janvier 1985 à Paris. XX° siècle. Depuis 1925 actif et depuis 1956 naturalisé en France. Hongrois. Peintre de paysages, marines, peintre à la gouache, graveur, illustrateur. Abstrait.

Arpad SZENES dans le monde artistique

Il commença à dessiner et peindre en 1918, étudiant à l’Académie libre de Budapest, où il étudie avec Rippl Ronai. Après avoir parcouru plusieurs pays d’Europe, l’Allemagne, où il fut impressionné par le groupe expressionniste Der Sturm, l’Italie, où il fut muséologiquement saturé, il se fixa à Paris en 1925. Il y travailla à l’académie de la Grande Chaumière, dans les ateliers d’André Lhote, de Fernand Léger, de Bissière. Il se maria avec le peintre Helena Vieira da Silva.

En 1931, il travailla la gravure avec Hayter à l’Atelier 17. De 1939 à 1947, il se réfugia avec Vieira da Silva, au Brésil, à Rio de Janeiro, où ils furent liés avec Torrès-Garcia, qui aura eu une importance capitale dans l’évolution artistique des pays d’Amérique Latine, avant la Deuxième Guerre mondiale.

En 1962, il est fait Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. En 1964, il voyage en Italie, en 1966 aux Etats-Unis, en 1968 en Suisse et à Venise.

Expositions d’Arpad SZENES

Il participa à des expositions collectives : de 1932 à 1938 Salon des Surindépendants, régulièrement aux Salons de Mai et des Réalités Nouvelles. Il montre ses oeuvres dans des expositions personnelles : 1922 musée Ernst à Budapest ; 1936 avec Vieira da Silva dans son atelier à Lisbonne ; 1939, 1949, 1952, 1955, 1963 galerie Jeanne Bucher à Paris ; 1941 Maison des Artistes à Rio de Janeiro ; 1960, 1965, 1969, galerie Cahiers d’Artà Paris ; 1972 fondation C. Gulbenkian à Lisbonne ; 1974 musée d’art moderne de la ville de Paris ; 1978 musée national des Beaux-Arts Budapest, Varisi Tannaacs Kiallitoteme de Pecs ; 1982-1983 musée Ingres de Montauban ; 1983 oeuvre gravé au musée des Beaux-Arts de Dijon ; 1985 galerie Jeanne Bucher et galerie Jacob à Paris ; 1986 Centre culturel portugais de la fondation C. Gulbenkian à Paris ; 1989 Casa de Serralves à Lisbonne. Il a reçu en 1978 le Grand Prix national des Arts et des Lettres. Dès 1932, ses peintures, à force de se satisfaire d’un substrat allusif à la réalité, se rapprochaient de l’abstraction. Il réalisa à Rio de Janeiro dix-sept portraits de savants pour l’Université d’Agronomie de 1943 à 1945 ; il y peignit une décoration murale pour l’Hôtel de Ville dans l’Ile du Gouverneur en 1946.

Styles et techniques d’Arpad SZENES

Sa peinture avait longtemps présenté quelques affinités avec le surréalisme. Il n’est pas impossible que les contacts avec Torrès-Garcia l’aient incité à s’écarter de l’apparence signifiante pour revenir à un langage où dominent les raisons plastiques. Alors au Brésil, il dessine beaucoup Vieira da Silva.

A son retour en France, il était en possession des moyens picturaux qui allaient caractériser désormais toute sa production, sans rechercher l’abstraction à tout prix, puisque, au contraire, fondant sa peinture sur des sensations réelles de lumière, de climat psychologique, la réalité des choses, qui ne lui sert que de prétexte, de tremplin, y est tellement subordonnée à l’organisation lumineuse et rythmique de la surface de la toile, qu’elle n’apparaît plus en tant que telle. Aussi peu tapageuse que possible, sa peinture ne se livre qu’aux regards patients et rêveurs. Non dessinée, elle s’est constituée de plans de lumière, tendrement teintés, qui se sont peu à peu juxtaposés, jusqu’à couvrir la surface, puis ensuite superposés, jusqu’à avoir atteint à la justesse d’accord poursuivie, uniquement à fleur de sensibilité, sans possibilité de recours à aucun raisonnement. Alors, on y pénètre, comme Michel Seuphor, dans « un monde enneigé ou qui décante son histoire dans des blancheurs fondantes. Ces pâleurs affirmées, ces tracés dans le blanc à peine perceptibles, sont le vocabulaire d’un peintre très sûr de ce qu’il dit, mais qui s’exprime à voix basse ». Sarane alexandrian évoque :  » sa peinture, de plus en plus fluide, immatérielle « , qui traduit  » les formes impalpables de l’univers… par plans étalés en largeur, suggérant des horizons brumeux indéfinissables…Des mouchetures de couleurs parsèment ses fonds gris, comme des points lumineux guidant le regard à travers une vapeur opaque ».

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