Les artistes

Maximilien LUCE

Qui était Maximilien LUCE ?

Né le 13 mars 1858 à Paris. Mort le 6 février 1941 à Rolleboise (Yvelines). XIX°- XX° siècles. Français. Peintre de figures, portraits, scènes animées, paysages, paysages urbains, aquarelliste, pastelliste, graveur, lithographe, dessinateur, illustrateur. Néo-impressionniste. 

Apprentissage de Maximilien LUCE

En 1872, il fut mis en apprentissage chez le graveur sur bois Henri Théophile Hildibrand, suivant en même temps les cours du soir de dessin. En 1876, il entra comme ouvrier qualifié chez un certain Froment, où étaient gravés de nombreux illustrés français et quelques périodiques étrangers. En 1877, il partit, avec ce même Froment, pour Londres, où il plaça des dessins au journal Graphic. Revenu à Paris, il fut appelé, en 1879, au service national, d’abord en Bretagne, puis à Paris, où il put poursuivre son métier de graveur. Pendant son temps militaire, il fut élève de Carolus Duran, sans doute à l’Académie Suisse, et travailla à l’Ecole de Dessin des Gobelins. En fait, il se forma surtout lui-même par l’étude de la nature. Camille Pissarro, qui avait pour lui une amitié sincère, l’aida aussi de ses conseils. En 1887, il entra à la Société des Artistes Indépendants, et prit ensuite une part constante aux expositions du groupe des Vingt, en 1889 et 1892. 

Oeuvres et techniques de Maximilien LUCE

Dans sa jeunesse, il avait été frappé par les événements de la Commune. Il collabora aux journaux anarchistes : Le Père Peinard  fondé en 1889 et dont il avait dessiné la couverture, La Feuille de Zo d’Axa, et Le Chambard de Gérault-Richard. Il collabora également à L’Assiette au beurre, Les Hommes d’aujourd’hui, L’Illustration, La Révolte, Les Temps Nouveaux. En 1894, il fut impliqué dans le « Procès des Trente », ce qui lui valut une peine de prison, dont il a relaté l’aventure dans le recueil de lithographies Mazas. Il se réfugia ensuite en Belgique, à Charleroi. A partir de 1920, il a surtout vécu et travaillé dans les environs de Rolleboise. Peu soucieux d’honneurs, il accepta cependant, à la mort de son ami Signac en 1935, de lui succéder à la présidence de la Société des Artistes Indépendants, présidence dont il démissionna, au début de l’Occupation allemande, pour protester contre l’interdiction d’exposer faite aux artistes juifs. Il a entretenu une correspondance importante avec les peintres de son temps : Charles Angrand, Georges Seurat, Théo Van Rysselberghe, et son ami Louis Valtat.

Il fut, avec Seurat et Signac, un des créateurs de l’école néo-impressionniste, fondée sur l’étude scientifique de la lumière et de l’analyse de la décomposition des couleurs. A ce titre, il appliqua la technique de la touche divisée, dite aussi divisionnisme ou pointillisme, pour traduire, en préservant leur éclat, la complexité de la composition des couleurs définissant la lumière et l’ombre des volumes dans l’espace. Lors de son séjour en Belgique, il contribua à faire connaître le néo-impressionnisme hors de France. Pendant de nombreuses années, strict pointilliste, il adopta ensuite une facture plus libre, donc plus aisée, à l’époque des paysages de Rolleboise, ayant quitté la rigueur néo-impressionnisme pour retourner à une facture impressionniste tardive. Les paysages occupent la part dominante de son oeuvre, peints dans la plupart des régions de France, et peu à l’étranger. Une place à part est occupée par les paysages urbains, souvent des quartiers ouvriers, et souvent peints dans les heures nocturnes, constituant une documentation sur le monde du travail de l’époque. De la même veine, les figures sont l’élément qui le différencie profondément des autres peintres néo-impressionnistes. Sincèrement attaché à partager les soucis et les peines du peuple, il a décrit dans les attitudes du labeur quotidien terrassiers, débardeurs ou maçons.

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